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Le déconfinement et le port du masque : chacun son choix?

La COVID-19 a marqué et marque encore l’année 2020. Je me demande régulièrement comment on va faire pour s’en sortir.


Ce n’est pas en voyant des nouvelles telles que le relâchement dans les bars ni en voyant des photos de certains contacts et amis sur les réseaux sociaux que je trouve la réponse. On va s’en sortir, mais je n’arrive pas à concevoir comment et encore moins quand.


Je comprends que tout le monde veuille profiter du beau temps et des plaisirs de la vie, mais il me semble qu’on pourrait le faire avec beaucoup plus de précaution.


Depuis quelques semaines, je me suis beaucoup questionné et je ne pense même pas que ma réflexion est aboutie. J’ai failli garder ce texte pour moi ou quelques amis. Mais tant pis, j’assume que ce n’est peut-être pas à point.


Quand je vois la distanciation qui n’est pas respectée à l’épicerie, qu’une grande partie des consommateurs ET des employés ne portent pas le masque et qu’une bonne partie des gens qui le portent le portent mal ou mettent leurs mains au visage, je me décourage. J’ai même entendu, de source sûre, une histoire survenue dans un autobus de la STM. Un homme, bien masqué, était dans le véhicule, tout se passait bien. Monsieur a eu envie de tousser. La logique élémentaire dit que Monsieur a toussé dans son masque. Eh bien non! Monsieur, qui portait le masque, je le répète, a enlevé son masque, a toussé dans le vide et a ensuite remis son masque. Je suis encore sidéré!


Parlant du masque, j’ai participé à une discussion, somme toute stimulante, qui a duré quelques jours sur Twitter à la fin juin / début juillet. C’est parti d’un tweet à propos des gens qui menacent de ne pas prendre le transport en commun en raison du masque qui devient obligatoire dans le transport en commun montréalais à partir du 13 juillet. Quelqu’un y a répondu que c’est « chacun ses choix » pour signifier que pour lui, c’est absurde comme obligation. Ce à quoi j’ai rétorqué :

« Chacun ses choix » est une formule adéquate quand le choix effectué n’a d’impact que sur soi. Lorsque le choix effectué a des impacts sur les autres, le choix devient collectif. Ça s’appelle vivre en société.

Je n’avais pas vraiment réfléchi à la question en rédigeant cette courte réponse. C’était très spontané. Il était 4h du matin, je défilais mon fil nonchalamment avant de m’endormir. (Oui, je sais, je me couche tard. Les vacances…) Je ne pensais pas que cette prise de position me procurerait 51 likes de parfaits inconnus et engendrerait une discussion sur un aussi long temps.


Il faut croire que j’avais touché un point sensible, celui du clivage entre la liberté individuelle et la responsabilité collective. Ça fait réfléchir.


Une semaine plus tard, un beau weekend plus tard, avant la grosse canicule, nous apprenions que des gens ont contracté le virus dans des lieux publics, tels que les bars. Nous avons ensuite appris que nos gouvernements provincial et municipal vont mettre en place d’autres mesures, telles que le port obligatoire du masque dans les lieux publics où les gens sont entre quatre murs.


En lisant, constatant et réfléchissant à tout cela, disons que je me sens moins con d’avoir, depuis le début du déconfinement :

- été le seul à porter le masque lors du déménagement d’un couple d’amis

- refusé des marques d’affection de parents et amis

- sollicité et accepté très peu de rencontres sociales dans la vraie vie

- continué de respecter la distanciation autant que possible, ainsi que les mesures sanitaires ayant été mises en place par la Santé publique depuis la mi-mars

- été dans une cour arrière et dans des parcs-nature durant la sublime fin de semaine du 4-5 juillet, plutôt que dans les bars et restaurants


Il faudra définitivement réfléchir mieux que ça à comment nous allons vivre collectivement avec le virus. Parce que la réalité est la suivante :

- La pandémie n’est pas finie!

- Nous n’avons aucune idée de quand elle se terminera.

- Nous voulons recommencer à vivre.

- Nous ne voulons pas un deuxième confinement.

- Personnellement, je souhaite pouvoir travailler à l’école à la prochaine rentrée, et non pas en télétravail.

- Je souhaite acheter local encore plus qu’avant, étant sensible aux difficultés financières de nombreuses entreprises d’ici.


Je crois que tout cela est absolument légitime.


Mais ça ne peut pas se faire n’importe comment, ça ne peut pas se faire comme ça se fait actuellement. J’aimerais apporter des pistes de solution, mais je ne suis pas un scientifique. Je n’ai pas de meilleures idées que ce qui est mis en place déjà. Je continue à réfléchir.


Il me semble qu'on pourrait commencer par être plus rigoureux dans l’application des mesures sanitaires. On a bien vu que ça a eu un impact positif dans l’aplatissement de la courbe. Les gouvernements et la Santé publique, aussi imparfaits ont-ils été depuis le début de la crise, nous ont aidé à aplatir la courbe en fermant l’économie. Puisque rien n’était ouvert, c’était beaucoup plus facile de ne céder à aucune tentation pouvant aller à l’encontre des mesures sanitaires à respecter. Il me semble que maintenant, c’est à notre tour, par nous-mêmes, de faire notre part pour que la courbe ne remonte pas et pour que l’économie locale puisse néanmoins reprendre du poil de la bête. Il y a moyen d'être davantage responsables dans nos choix d'activités. De grâce, est-ce qu’on peut faire un meilleur effort collectif pour prévenir une deuxième vague? SVP?



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EN RAFALE


Je m’étais dit que 2020 allait être une bonne année pour moi au niveau du dating. Je me sentais réellement prêt à rencontrer. Ouin eh bien… pas mal plus compliqué avec la COVID! Je me demande s’il y a qui datent tout en respectant les règles sanitaires…

Avec la COVID et les vacances de job, il fallait bien occuper le temps. J’ai commencé à écouter encore plus de podcasts d’ici #consommerlocal et je dois dire que celui de Jay du Temple est particulièrement excellent. Je trouve Jay parfois un peu trop mielleux avec ses invités, mais en même temps, il est tellement authentique, c’est clair qu’il a réellement de l’admiration pour les gens avec qui il s'entretient. Les discussions mènent à de belles confidences et aident à réfléchir sur un paquet de sujets très souvent importants. Comme ici avec l'autrice et chroniqueuse / animatrice, Rose-Aimée Automne T. Morin.









Est-ce que Mr. Puffs, c’est local? #craving #alloMeriem

Une de mes activités préférées ces temps-ci, à part rester dans ma chambre climatisée en temps de canicule, c’est d’aller me promener sans trop savoir où je vais. Je pars avec une petite idée de base, mais après je me laisse guider par l’instinct. Que ce soit à la marche, en auto ou à vélo. Montréal est une belle ville et a de merveilleux parcs.


(Les photos sont de moi et m'appartiennent.)


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PARC-NATURE DU BOIS-DE-SARAGUAY

















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PARC DE LA MERCI









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PARC-NATURE DE L'ÎLE-DE-LA- VISITATION








J’ai vérifié pour Mr. Puffs, puis oui, c’est montréalais! Avec la chaleur si souvent absurdement pesante, quel service de livraison me recommandez-vous? Local, idéalement… Si ça existe. J’y connais rien, à part Uber Eats, que je vais éviter d’encourager. Merci les gens!

Le mot de la semaine: atroce.


Ça doit faire au moins 7 jours consécutifs que j'utilise ce mot plusieurs fois par jour, pour diverses raisons.


Cette fois-ci, c'est en pensant au décès de Romy, 6 ans, et Norah, 11 ans, à Saint-Apollinaire. Courage à la mère. C'est tout simplement atroce comme tragédie.

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